Simon
Bidal
Désignez une production architecturale récente qui vous semble intéressante et expliquez pourquoi?
Il s’agit de deux angles construit dans le cadre du contrat de quartier Albert sur deux chancres laissés vacants depuis la création de la station de métro souterraine. Le projet est en cours de finalisation. Le parti pris architectural révèle la prouesse technique de construire dans les conditions exiguës d’implantation des fondations pour les bâtiments. Tout en redéfinissant le cadre urbain d’une façon élégante à la surface, le projet nous permet de comprendre la complexité du sous-sol. Le programme est inédit en mêlant des espaces sportifs à un lieu culturel et de formation. Je pense qu’il s’agit d’une des réalisations qui marquera l’année 2020.
Comment percevez-vous le contexte architectural à Bruxelles aujourd’hui?
Un contexte très intéressant avec des pratiques très diverses qui s’enrichissent les unes par rapport aux autres.
Présentez-vous en quelques lignes.
Architecte indépendant depuis 2012. Je collabore avec le bureau MSA depuis 2012, je suis membre du collectif hylé à Bruxelles et développe quelques projets résidentiels en France. J’ai effectué mes études à l’ENSA Strasbourg (licence) puis à la Cambre (master) dont je sors diplômé en 2012.