Brussels Architecture Today

Place Jamblinne De Meux
Place Jamblinne De Meux — Schaerbeek
1992
Architecture: A2RC

Max
Alfandari

Désignez une production architecturale récente qui vous semble intéressante et expliquez pourquoi?

Mon attention s’est portée dernièrement sur la place Jamblinne de Meux et sa Boca de Luna. Je m'y suis intéressé de manière globale, en partant d’une analyse de morphologie urbaine. J’ai voulu lire le lieu sous toutes ses strates: tant en surface qu’en sous-sol, tant sur le bâtit que ses habitants, tant les arbres que leurs racines. Je suis donc parti de la sculpture de Miguel Navarro, Boca de Luna. Elle a été installée dans le cadre du 1% de la réhabilitation de la place. Elle porte en elle les stigmates du projet: son plan répond à celui de la place. Tout comme le programme architectural, elle s’inscrit dans une mode. Mais à Jamblinne de Meux, l’intérêt se cache dans les viscères. Il se passe des choses en sous-sol, il se passe des choses floutées sur Google Maps. L’urbanisme est venu coller une couche de fond de teint, il faut creuser pour apercevoir ce qui a été caché. Avec un peu d’imagination on peut alors faire surgir tout le potentiel de cet endroit!

Comment percevez-vous le contexte architectural à Bruxelles aujourd’hui?

Je pense qu’un constat alarmant serait facile. On peut se plaindre du sans vie, de l’engoncé, de l’offert au contrôle des institutions publiques ou aux entrepreneurs privés enclins aux stéréotypes. C’est plutôt un support de pensée gigantesque! Tout le passé de mode, tout le vacant, doit juste subir une réflexion de mise à jour au vu des usages qui sont déployés. Pour éviter encore le tabula rasa on peut utiliser l’existant comme un substrat à valoriser, une richesse à saisir. Nombre d’acteurs et d’initiatives déjà en place doivent être connectés. Les injonctions à la déconstruction ont étés entendues, les initiatives sont en branle. Je pense qu’il faut maintenant appeler à la nouvelle reconstruction. Cette fois-ci elle devra être participative, modulaire et organique. Bruxelles risque de beaucoup changer. Il faut aller auprès des habitants et comprendre comment ils vivent. La ville n’en sera que plus écologique, pas un catalogue Mapim.

Présentez-vous en quelques lignes.

Je suis un étudiant en Espace Urbain. Passionné d'architecture, de design et de construction, la ville de Bruxelles est mon terrain de réflexion. Le travail que j'ai fait sur la place Jamblinne de Meux a été déterminant pour ma pratique. J'ai pu ainsi avoir une vision globale de ce à quoi devrait ressembler une ville, de ce par quoi devrait passer ceux qui en façonnent le visage.

Over

De interviews werden verzameld na een oproep die in september 2019 werd gelanceerd. Meer dan 60 mensen hebben deelgenomen. Een jury werd samengesteld om de antwoorden te evalueren en de beste te selecteren om hier te publiceren in groepen van 10 interviews om de 15 dagen. De jury werd op 2 oktober samengesteld door de volgende mensen: Guy Condé Reis (Urban.brussels), Lisa De Visscher (A+), Pablo Lhoas (ULB-La Cambre), Sophie Gérard (BMA), Audrey Moulu (BMA), Guillaume Sokal (SLRB) et Nicolas Hemeleers (CityTools).

Het project is echter nog niet klaar. Een tweede fase is in volle gang: we nodigen nu iedereen uit om het formulier ook in te vullen. De oproep wordt een continue bijdrage in de komende weken en maanden. Een tweede jury kan worden samengesteld. Het formulier is nog steeds online. Vul het in.

Het project wordt geleid door urban.brussels en gecoördineerd door een multidisciplinair team van curatoren bestaande uit CityTools (stadsplanning), Spec uloos (grafisch vormgeving), Variable (website) en Thomas Ost (fotografie).